Résumé:
Le public canadien suppose qu’une peine pour un crime est d’une durée précise, mais en fait, les casiers judiciaires peuvent avoir des effets négatifs graves sur la vie et la carrière des gens une fois leur peine officielle terminée. En particulier, si l’on a un casier judiciaire, il peut être difficile ou impossible d’obtenir un emploi ou de participer à un programme d’éducation ou de formation, même si le délit n’a aucun lien avec l’emploi ou l’éducation que l’on souhaite. Pour mieux comprendre les effets négatifs des casiers judiciaires sur le potentiel en matière d’emploi des Torontois, le Centre de recherche et d’élaboration des politiques et programmes (le Centre) de la Société John Howard de l’Ontario (SJHO) a mené un sondage approfondi (n=35) et des entrevues auprès d’employeurs (n=4) ainsi qu’un groupe de discussion de huit personnes ayant un casier judiciaire. Grâce au financement de la Fondation Metcalf, la recherche a continué de prendre appui sur les études antérieures de la SJHO et le travail d’autres organismes communautaires concernant les effets préjudiciables des casiers judiciaires sur l’emploi.
Principales conclusions
Un grand nombre de personnes au Canada, et en particulier à Toronto, ont une forme quelconque de casier judiciaire.
Souvent, les employeurs demandent des vérifications de casier judiciaire, lesquelles influent sur les pratiques d’embauche et les résultats en matière d’emploi. L’absence de protection des droits de la personne favorise la discrimination.
Les casiers judiciaires ont des effets démesurés sur les populations racialisées, marginalisées et vulnérables.
Il y a une forte corrélation entre l’emploi et le taux de criminalité, et un cercle vicieux commence lorsque les gens qui ont des démêlés avec le système de justice pénale se voient refuser du travail.
Principales conclusions de la recherche
BUT DE LA VÉRIFICATION DU CASIER JUDICIAIRE: